Helmutt

V vampire froid et solitaire. Née en 1783, mon enfance fut troublée par la Révolution, et c'est une citoyenne de 23 ans qui fut transformée, alors que l'Empire de Napoléon étendait sa domination. Je fut mordue par un maître vampire qui m'abandonna peu après ma transformation. Méfiante, je se méfie des humains, des lycans, mais aussi des autres vampires.

Je vis en retrait, ne sort que pour chasser et pour savourer le calme et l'obscurité des nuits. J'aime par dessus tout observer et jouer avec mes proies. Je peux laisser la vie à ceux qui me semblent le mériter, mais aussi m'acharner violemment sur ceux que je méprise. J'attache beaucoup d'importance à l'esthétique et la culture, ce qui ne m'empêche pas de tuer pour le plaisir.

C'est par hasard que j'ai rencontré d'autres vampires et ai rejoins leur clan. Toujours méfiante au début, j'espère s'en faire une nouvelle famille.

J'ai été chaleureusement accueillie par le clan. Pour l'instant j'observe ces vampires, j'apprends à les connaître... après tout nous avons l'éternité devant nous...

Je me suis réveillée après un long sommeil glacé. Je me souviens de brides de combat, de sang, de fureur... et d'un mage nommé Morglador.
Je me souviens m'être battue aux côtés de mes frères vampires et de mes ennemis les lycans.
Je me souviens d'avoir vu une nuée de non-morts terraser Morglador, le sang coulait.
Je me souviens surtout d'une terrible douleur, puis de la nuit, du froid. De m'être trainée jusqu'à un lieu sûr, faible, aussi faible que les humains que j'ai déchiqueté toutes ces années.

Je me lève, encore faible, vidée de toute énergie. Le soleil vient de se coucher alors que je me traine hors de ma tanière. Le monde ne semble pas avoir changé. Combien de temps ai-je dormis?

Que sont devenus mes frères damnés?

Je traverse un petit bois, sans parvenir à trouver le moindre animal. Je ne peux plus sentir le sang, je ne peux plus bondir, courir à une vitesse extraordinaire. Qu'il est rageant d'être aussi faible.

En lisière du bois j'ai rencontré deux promeneurs égarés. Je les ai tués. Péniblement.

Boire du sang! Enfin! Mon festin fini je me relève. Je me sens mieux, je n'ai pas perdu mes pouvoirs, ils sont enfouis en moi. Je les sens. Je peux les récupérer.
La nuit est à moi, j'ai besoin de chasse, de beaucoup de sang. Je ne suis pas anéantie, juste en sommeil. Et les damnés sont sûrement comme moi en train de se réveiller.

Nous sommes là.
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